"Comme c’était mon deuxième projet européen, j’étais un peu plus confiante et surtout je ne considérais plus la barrière de la langue comme un frein"

Koloina Raharison est bénévole au sein de l'association Intercultura.
Après un premier projet en italie, elle est partie un mois et demi en Pologne
comme volontaire auprès d'enfants polonais et ukrainiens

Je suis partie un mois en Pologne à Gdynia pour le projet HOPE (Helping youth to Overcome Obstacles and grow in a Post-war Environment) qui consistait à animer des ateliers en groupe dans des écoles, centres d’intégration et jeunesse et garderies. C’était ma première expérience de volontariat et c’était le plus long projet auquel j’ai participé.
En février j’étais partie en Italie pour un échange jeunes d’une semaine mais là, ce n’était pas la même chose. Comme c’était mon deuxième projet européen, j’étais un peu plus confiante et surtout je ne considérais plus la barrière de la langue comme un frein. Mais je me posais quand même beaucoup de questions : comment ça allait se passer ? car un mois c’est quand même long, est-ce que j’allais réussir à m’intégrer dans le groupe ? Est-ce que ça allait me plaire ? etc


Après la première journée toute mes questions se sont, comme, volatilisées. J’étais juste prête à découvrir ce que ce mois allait me réserver. La rencontre avec les autres volontaires était conviviale et nous sommes directement sortis nous balader ensemble.
Nous venions de pays 5 différents : la France, l’Italie, l’Arménie, l’Ukraine et la Pologne. La première semaine était dédiée à un temps de cohésion : nous avons fait des activités ensemble pour apprendre à nous connaître. Nous avons ensuite parlé du programme du mois : les organisations pour les différents lieux de travail et la préparation de l’Europe day.

Nous étions répartis dans 3 appartements différents, et là où j’habitais, nous étions 10 : la French team, des Ukrainiennes et une Polonaise. On ne s’ennuyait jamais ! On faisait des just dance party dans la cuisine, des soirées interculturelles que ce soit niveau culinaires, chants, danses, langues. Il y avait un réel partage.
Dans nos différents lieux de travail, la barrière de la langue était un des plus grands challenges pour chaque groupe. Les professeurs et les enfants étaient juste contents et attentifs à notre présence que pour moi, le côté humain était plus que des mots. J’ai appris que les enfants ne retiennent que les plus beaux moments et c’est gratifiant.
Ce projet m’a permis d’apprendre de nouvelles choses sur d’autres cultures, sur les autres, de grandir personnellement, de faire de nouvelles rencontres, de découvrir un nouveau pays. C’est une expérience riche humainement et c’est à faire au moins une fois dans sa vie !